Aïkido Orange Club (84)
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Divagations sur le rôle d'aite   

30/11/2016

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Préparant un cours sur le rôle d'aite, j'ai été surpris de rassembler subitement des notions glanées à partir d'autres pôles d’intérêt : métaphysiques, ésotériques, énergétiques.
Mes réflexions métaphysiques qui peuvent, éventuellement, être confrontées à des convictions religieuses, - on peut être athée et s'interroger sur ce qui ne ressort pas de la matérialité de la réalité -, ces réflexions ont croisé celles qu'une approche ésotérique a soulevées en moi
 
Je m'interrogeais depuis quelques jours sur le sens du « Je Suis Celui Qui Suis », et plus précisément sur « Je suis ».
 
Les phonèmes (sons qui participent à exprimer un mot) de ce « je suis », selon une référence ésotérique, pourraient laisser entendre le ou les sens suivant :
je : aspirer, incliner à SSS (de « s»uis) pulsion, dynamique, émission d'énergie U (s »u »is) : harmonie i  (su »i »s) : autre, différent Ceci pourrait donner ces interprétations suivantes :
  œuvrer (activement) pour une ouverture sur/chez  autrui »,           ou encore : contribuer à une nouvelle harmonie en soi/ chez autrui  ou favoriser des changements en soi/chez autrui            ou...
N'est-ce pas le rôle dévolue à Aite, celui qui « prête la main » et qui permet à Tori de se révéler à lui-même ; en effet, la façon dont  Tori réalise une technique dévoile sa personnalité !
Pour jouer sur les mots, on pourrait rajouter que Tori peut abuser de cela en fanfaronnant : « regarder comme je suis »…
En ce qui concerne Aité: sa contribution est très difficile à mener puisqu'il se doit d'être lui-même tout en suivant l'autre : il suit le plus honnêtement, véridiquement Tori….
 
Mais le fait que « je suis » intègre des notions « d'inclination à » et de « dynamique d'ouverture » ceci évoque simultanément
    un héritage d'un passé qui expliquerait cette inclination
 et un devenir, un futur découlant de la dynamique d'ouverture ...à un autre temps présent qui surgit, suivit instantanément par d'autres, à la queue-leu-leu : la vie en quelque sorte  Ainsi  je crois qu' en allant dans un approfondissement dans la réalisation de la technique, telle que le prône l'essence même de l’aïkido, c'est à dire vers la non-force, l'harmonie, le respect de l'autre, 
_ chez Tori le « regarder comme je suis », se métamorphose en«  voyez comme je deviens  » en  vertu de mon comportement sur Aite
_ chez Aite dont le rôle est de suivre Tori, mais qui en vérité le précède, puisqu'il mène Tori vers son  devenir
 
C'est aussi le «Je suis », d'  Eckart Tolle, qui  exprime le présent immédiat, mourant à l'instant même de sa naissance, en une éternelle mutation.
C'est là, la quête en aikido , comme également dans d'autres arts, martiaux ou non, (je pense à la cérémonie du thé,) et donc de   Tori et   d' Aité, comme Sensey Tamura le vivait ; il  plongeait ses élèves dans un abîme de  perplexité, car il ne réalisait jamais de la même façon les techniques ; celles-ci  bien que semblables différaient constamment, car les réactions d'aité, et sûrement les siennes variant , il les avait instantanément intégrées !
Comment reproduire quelque chose d'inconstant ?
Est-ce être présent ?
C'est là être Tori et Aite 

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Non violence et atemi

14/10/2016

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En août 2016, je renouais avec les adhérents de l'AOC par cette phrase


« Notre joie est sincère de pouvoir partager à nouveau avec vous une nouvelle année de pratique de cet aïkido que j'essaie de vous faire aimer: non pas un aïkido qui vous apprenne à combattre, ni à vous défendre, ni à vous protéger, ni à prendre un je ne sais quoi, mais à donner pour être avec l'autre, être l'autre, donc n'avoir pas à se protéger, se défendre, ni combattre !
En aïkdo, "prendre le centre" est à la fois le moyen de réussir non seulement une technique, mais aussi, -O combien plus beau- de fusionner avec son partenaire »… de concrétiser le concept d'harmonie qu'exprime le phonème « ai » de aïkido, concept par lequel rien ne distingue les forces mises en jeu par les 2 protagonistes.

La pratique sans cesse répétée dans cet état d'esprit a pour objectif de générer chez le pratiquant un état psychologique de base de non agressivité, d'apaisement qui pourrait contaminer un éventuel agresseur.
Malheureusement des faits récents semblent mettre à mal cet approche idéale de l’aïkido !

Je me propose donc, dans mes cours, d'insister d'avantage sur la notion d'atemi, composante fondamentale de notre pratique, que Senseï Tamura résumait ainsi : l’aïkido c'est « irimi-atemi » traduit à peu-prés par : pénétrer et frapper.

En effet, dans la très grande majorité des techniques, la frappe se veut être un préliminaire à leur réalisation, un moyen d'imposer une distance entre les protagonistes, d'obtenir une réaction corporelle précise de l'attaquant. Mais il pourrait en découler dans la pratique, un contre-effet, celui d'attribuer à l'atemi le rôle de « second couteau », le beau rôle revenant à la technique elle-même.

C'est cet aspect des choses que je voudrais corriger !

Dans le cas d'une agression, l'effet de surprise passé, il ne nous sera probablement pas donné l'occasion de pouvoir à nouveau contre-carrer dans les meilleures conditions, un nouvel assaut de notre assaillant ; . nous devrions pouvoir, si cela s'imposait, prendre partiellement ou totalement, l'ascendant sur notre agresseur dès l'atemi porté, et éventuellement compléter son contrôle par une technique de projection, ou d'immobilisation,

Ce n'est certes pas sans regret que je me propose , d'ores et déjà, de redonner au cours de l'étude des techniques, toute sa place à cette composante atemi tout en vous invitant de garder un état d'esprit prônant la non-violence.

La sagesse ne réside pas dans le savoir, mais dans le savoir se servir de son savoir à bon escient !

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Un mot du professeur

27/9/2016

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la saison 2015-2016 s'est terminée avec brio, en raison de la réussite de Sebastien Grousson au grade de 1°dan ; nous l'en félicitons tous.
Cette réussite lui était acquise, dès lors qu'il l'a préparée durant toute l'année, avec minutie, et le soutien attentionné de ces camarades ; qu'ils en soient remerciés.


Michèle et moi partant en Nouvelle-Calédonie auprès de notre fille, son compagnon et les jumeaux tout juste sortis du moule, Sébastien se voyait, le diplôme encore brûlant dans la poche, chargé d'assumer les 4 derniers cours de la saison et ceux de la reprise de la saison 2016-2017.
Bien qu'un peu taquiné par ces (demi-)pairs(!), tout le monde a salué la qualité et la tenue de ses prestations !


En Nouvelle-Calédonie Michèle et moi désirions continuer la pratique de l’aïkido.
Notre domicile se situant à Païta, à une vingtaine de kilomètre de Nouméa, nous nous sommes adressés au club d’aïkido de Païta ; en fait la pratique y est plus proche d'aïkibudo avec un melting pot de self-défense, qui ne nous intéressait pas.
Cependant au vue de leur désir d'intégrer la FFAB lors de la venue du CEN Jean-Pierre Pigeau, les dirigeants du club de Païta m'a demandé d'actualiser leur pratique selon les critères de la FFAB ; j'ai ainsi été amené à diriger une demi douzaine de cours, jusqu'à ce que, désirant préparer leur prestations à la soirée d'arts martiaux de Païta, haut-fait calédoniens, je sois prié de rendre la main aux professeurs du club.


Dès lors, je me suis tourné vers les clubs de Nouméa, notamment celui de Marc Cisso, président de ligue, dont la photo 1 est réalisée le jour de l'inauguration de son nouveau dojo.


Je suis allé également à la rencontre d'un couple de professeurs Patricia et Philippe Gérard, les ayant connus à Paris alors que Patricia et moi nous nous présentions à l'examen du BE, Philippe l'ayant réussi antérieurement. La photo 2 nous retrouve au DAN, Dojo d'Aikido de Nouméa


Avide de faire de poursuivre mes rencontres, je me suis rendu au Zanshin Dojo Aikido animé par Maldonado. Serge et Nakache Philippe, où, au moins autant qu'ailleurs, j'ai reçu un accueil des plus chaleureux. Photo 3
J'ai également participé, dans la limite de mes possibilité, avec bonheur au stage de ligue (photo 4) animé par Jean-Pierre Pigeau, CEN de la commission aikido enfant, et qui viendra cette saison en Provence ; le samedi 26 novembre après-midi pour enfants, et dimanche 27 novembre pour les adultes.


Je remercie tous ces clubs, et leurs membres pour l'attention qu'ils m'ont témoignée avec une mention spéciale à Eric Alfrede, qui, alors que ma surcharge de bagage m'interdisait d'emmener avec moi mon akama, il m'en a prête un pour toute la durée de mon séjour. Cette qualité humaine ne fût pas démentie par les propos échangés en tête à tête lors de notre repas d'adieu

PS les photos se trouvent à la rubrique 2016-2017

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Quelle est la contribution de notre partenaire (rôle d'Aïte)

4/2/2015

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Tout est dans tout, dit-on, c'est le principe holistique.
Tout l'univers contribue à notre identité et influe sur nous.
L'univers est infini, et il contient donc une infinité de centres, dont nous-mêmes.
Cet univers nous le percevons chacun d'une manière singulière.

Lors de la pratique de l'aïkido, c'est au moins la rencontre de 2 univers qui s'opère, avec des perceptions quelque peu différentes.

Il me plaît de dire que l'aïkido c'est du Qi Cong abordé sous son angle martial, à savoir le Tai Chi, mais pratiqué à 2 (au moins), car le partenaire matérialise en lui les forces cosmiques que le Qi Cong cherche à mobiliser.

Le pratique de l’aïkido s'appuie sur ces mêmes principes, puisque l'on tente de s'approprier les lois universelles, dans leurs globalités physique , (celles qui se conjuguent en nous et en notre partenaire) et psychique. En effet, si d'une part, il est constamment fait référence à la notion de centre physique de Tori et d' aïte, il est d'autre part, fondamental dans cette pratique de rechercher l'harmonisation des 2 dynamiques ; celles-ci tiennent compte à la fois des morphologies de chacun , mais aussi, et ce n'est pas la moindre part, des états d'esprit en présence. En effet il est nécessaire d'intégrer dans l'instant, les composantes psychologiques individuelles de chacun,( de soi en premier), et la compréhension de l'action en cours, qu'il s'agisse de l'attaque ou de son contrôle.

Et c'est là la contribution d'aïte, celui qui « prête main », (on pourrait dire, qui donne un  « coup » de main), celui qui apporte son éclairage singulier qui devrait être toujours enrichissant quelque soit le niveau technique de aïte ; hormis le cas fort déplaisant de la personne imbue de son savoir, ( voilà 2 termes antinomiques, un oxymore) - et qui voudrait l'imposer, donc, à tort- il est toujours enrichissant de bénéficier de l'aide

  • tant du débutant qui ne se comporte pas selon le conformisme attendu du fait qu'il ignore les modalités comportementales qui l'amèneraient à se préserver soit de la douleur et soit d'un risque de blessure,
  • que du partenaire chevronné, éventuellement de notre niveau qui nous propose sa réactivité propre.

Il est un autre aspect de l'analyse, celui où tori, dans son rôle de tori, agit comme un Aïte ; il s'agit le plus souvent d'une personne ayant une perception différente de la notre, et qui, lors de la pratique de la technique explorée, nous révèle un aspect, une subtilité qui nous avait jusqu'alors échappé; et je me dis souvent à cette occasion, comme dans les Tontons Flingueurs: « tient il y a aussi de la pomme! »

Le professeur, où celui en qui nous reconnaissons le rôle d' aîné dans la pratique, peut également jouer les tori-aïte ; c'est ainsi que Senseï Tamura pouvait en tant qu'aïte susciter, laisser entrevoir, indiquer la direction, vers laquelle devait s'orienter les recherches de son tori.

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Aïkido et ki

25/11/2014

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En art martial  il est souvent question d'énergie qui s'exprimerait, se révélerait lors de la pratique. En fait, tout est orienté pour qu'elle jaillisse d'on ne sait d'où, car ce serait, en vérité, elle seule qui opérerait ; la technique ne devenant qu'accessoire à ses cotés.
Telle la quête du Graal, le Ki, puisque c'est de lui qu'il s'agit, constituerait le but ultime du pratiquant martial car, qui le détient pleinement ne peut qu'être vainqueur en toutes circonstances, selon O Senseï, me semble-t-il.

Citations tirées de l'Esprit de l'Aïkido ( kisshômaru Ueshiba)
O Senseï : « Il faut harmoniser le ki de l'univers et le ki individuel, répondre aux choses avec le ki, ne faire qu'un avec le ki. »

Prenons cette citation comme base de réflexion.

L’Aïkido, par définition, reprend à son compte cet objectif, et en fait même son but premier puisque ce terme signifie la « Voie (do) de l'harmonisation (aï) des énergies (ki) ».
Couramment, cette harmonisation est prise dans son sens immédiat, à savoir la fusion des énergies représentées, sur le tatami, par Tori et Aité.
L’analyse du Ki abordée ici se veut tournée vers une tentative de compréhension de sa nature première ; je vous fait part de mes réflexions qui s’appuient sur ma connaissance de médecin holistique, et  de ma lecture d' « Esprit de l’aïkido » du précédent doshu, (Maître de la Voie) Kisshomaru Ueshiba.

Dans cette lecture ( page 30) j'ai retenu quatre mots japonais contenant la composante « ki », à savoir :
gen-ki : Vigueur
shi-ki :  Courage 
yû-ki :   Bravoure
i-ki :      Volonté
 
La notion de vigueur en combat, porte sur la capacité physique du guerrier, la force du corps qu'il peut déployer, l'intensité avec laquelle tout son corps se jette dans la bataille ; en quelque sorte il se donne complètement dans le feu de l'action.

Quant il s'agit de courage il est sous-entendu qu'il existe une composante connue de risques, et donc de peur à contenir, juguler, et même à combattre. La peur n'est pas une anomalie de la nature humaine, elle est le fondement de la préservation de l'individu, et même des espèces, car même chez les animaux la conscience du prédateur, de la décharge électrique des clôtures électriques des parcages…, existe.
Une de mes lectures de chevet m'a fait retenir que la source première de la peur résiderait dans un manque d'amour ! Il n'est pas le lieu ici d'en exposer les arguments favorables à  cette hypothétique cause première aux peurs, mais il est vrai que plus on fait sien un sport dangereux, une activité, une cause, le souci de l'autre… plus la peur recule et plus le risque encouru se fait acceptable.

La bravoure est la qualité de ne pas craindre un combat (quelle qu'en soit sa nature) et d'avoir le courage, là aussi d'y faire face. Cependant, loin d'être un feu de paille, une façon de « se jeter à l'eau »,  elle  surajoute à ce courage  une composante de durée ; la persévérance qui caractérise, à mon sens, la bravoure, naît d'une conviction profonde à un système de valeurs,  chevillée au corps :  la foi en quelque chose - en une cause, en la justice, en un bien-fondé en lesquels on se reconnaît, on s'identifie. Ce système référentiel de valeurs m’apparaît  comme une composante de la sagesse de chacun.

Quant à la volonté, je peux accepter de l'entrevoir comme étant la conjonction, à des dosages divers, de la vigueur, du courage et de la bravoure.

En ces 3 notions, et, donc de  même, en la 4° je peux trouver une situation d'émergence  commune, celle de confrontation :
*la vigueur met en jeu, ici, les capacités physiques de l'individu à mobiliser en réponse à l'attaque subie, que celle-ci soit conventionnelle (dans le dojo), ou réelle  ;
*le courage se mesure au prorata du risque encouru, c'est-à-dire de la mise en danger de son intégrité individuelle face à un danger, 
*quant au  degré de bravoure il est d'autant plus manifeste que nos convictions sont violemment prises à parti.

Au cours de la pratique de l'aïkido,
- la récupération de l'énergie de notre partenaire, augmente ipso facto notre vigueur ;
- le danger, et donc son corollaire le courage,  est matérialisé par la frappe d'un tanto, jo, ou boken..)
- la technicité, le savoir faire est du ressort du maître et de école à laquelle nous adhérons, souvent avec une grande conviction, pour preuve les dissensions entre les différentes écoles, chacune revendiquant le bien-fondé de sa pratique

- et la pratique de l'aïkido, laissée en héritage par O Senseï, nous façonne le corps, l'esprit et l’âme par la notion d'amour universel,  renforçant nos convictions à prôner, éventuellement à incarner, la non-violence, en guise de vérité première.

Cette mise en valeur de la notion de confrontation qui ressort de cette analyse me ramène à la notion physique d'interface dont la définition est la suivante : une zone de jonction entre 2 éléments d'un système.
En voici un exemple qui, métaphoriquement, abonde dans le sens de notre sujet :
lorsque nous avons notre visage qui se reflète à la surface d'une eau pure, la physique nous explique, que cela est dû, entre autres,  à un effet miroir naissant de la juxtaposition d'atomes constituant  2 milieux possédant, vis à vis de la lumière, des propriétés différentes. 
Le miroir n'existe pas par lui même ; il surgit de la confrontation des 2 composantes du système qui l'engendre.

Est-ce pour autant que je peux comprendre que l'énergie, le ki, n'existerait pas par lui-même ?
 a) En ce qui concerne le ki individuel cela se pourrait en effet ; 
- il ressort de son étude, et du mode de perception que nous en dévoilerait la pratique de  l’aïkido, que ce ki individuel  émergerait de notre capacité à lui donner naissance, grâce à la contribution d'aïté, par le jeu de nos composantes personnelles corps-esprit, indissociables, selon  O Senseï, du ki.
Cependant, je ne peux en être absolument certain, car dans notre métaphore du reflet du visage dans l'eau du lac, il n'est pas sûr que le miroir naisse en premier lieu de la juxtaposition de 2 milieux distincts. La nature première réside en en ce qu'il existe d'abord la notion de milieu, qu'ici, un espace infinitésimal sub-atomique, quasi virtuel, sépare en 2 milieux distincts à nos yeux d'humain.
Prenons une autre métaphore analogue : 2 pièces contiguës et leur porte de communication entre elles :
 - de fait, le seuil naît de la juxtaposition des 2 pièces ; 
- réciproquement, les 2 pièces sont clairement délimitées par la présence du seuil.
En conséquence il est vrai que le ki individuel pourrait 
* n'être que la résultante des composantes corps-esprit ;
* présider au distinguo  corps et esprit; le ki individuel exprimant alors l'énergie de ce que d'aucun appellerait l’âme,
* et en fin de compte être une composante au même titre que le corps et l'esprit, et de ce fait, toutes les 3 seraient indissociables en un corps-ki-esprit, terme cher à O Senseï.

Dans le texte ci-dessus, j'ai souligné les mots « donne », « amour » et « sagesse»; puisque dans les éditoriaux précédents j'ai mentionné le fait que de « donner » ressort de la Bonté, réalité universelle basique (au coté de  l'Amour, la Sagesse et la Vérité) ces mots soulignés  renvoient l'analyse du ki à ces 4 réalités fondatrices.
C'est donc en ces 4 réalités fondatrices que je logerais la notion de Ki Universel évoqué dans le livre Esprit de l'Aïkido ( cf les extraits ci dessous).

b) En ce qui me concerne, je crois en ce Ki Universel existant par lui-même, auto-généré par tous les ki individuels liés à  des couples énergétiques, des di-pôles, déjà exprimés ou en potentialité de s'exprimer, constituant des sortes de tandem yin-yang du Tao.

Cependant ce distinguo Ki Individuel-Ki Universel semble s'estomper chez des êtres d'exception, qu'ils soient mystiques, artistes, sportifs, parents, représentants du peuple …
Ce serait  le cas d'O Senseï qui  dit ne faire techniquement et/ou  spirituellement qu'un avec le cosmos, les forces telluriques, si bien que le ki individuel qui s'exprime dans ses waza semble alors non seulement alimenter le Ki Universel, mais, aussi, y puiser son entière potentialité.

En pratique quotidienne :
a) C'est à ce ki individuel que j'attribue les effets thérapeutiques de quelque nature qu'ils soient ; comme en témoigne l'adage suivant : « la façon de prescrire compte plus que ce que l'on prescrit », c'est la conviction des 2 protagonistes patient-thérapeute qui fait émerger au sein du tandem un ki individuel. 
Il est vrai, cependant, que des thérapeutes disent recourir au Ki Universel; cela ne contredit pas mon hypothèse, puisque j'évoque un lien étroit   entre le Ki Universel et les ki individuels


b) Pour ceux qui trouveraient mes propos lourds, incompréhensibles, sans épaisseur ( et je peux le comprendre, l'admettre, …)  je leur souhaite de tomber, comme moi ( alors que je rédigeais ce texte) sur un groupe de musiciens en plein « bœuf », une sorte d'improvisation musicale ; j'ai été frappé de voir la symbiose, la cohésion, le potentiel énergétique, la plénitude et l'état de grâce qui se dégageaient de ce groupe : du pur ki palpable ! 

c) Le ki peut revêtir différents aspects (tel que le définit la théorie des 5 éléments, avec terre, air, eau, feu et bois) qui ne le font pas cantonner  que dans le domaine du tangible, du physique ; il peut surgir d'une conviction chevillée au corps, d'une certitude sans faille en une donnée rationnelle ou philosophique, ou encore en une croyance dogmatique ou intuitive ; ce peut être aussi quelque chose qui échappe à l'entendement, tel le charme, la poésie qui émane d'une personne, d'une œuvre,  qui n'est perçu que par les personnes qui y sont, on ne sait pourquoi, sensibles.
Ce type de ki pourrait répondre à la notion de charisme.

Citations tirées de l'Esprit de l'Aïkido ( kisshômaru Ueshiba)
O Senseï :  « le budo m'a fait comprendre que l'homme doit unir son corps et son esprit et le ki qui les lie pour n'être qu'harmonie avec l'activité de toute chose dans l'univers. »
« Par le jeu subtil du ki, le corps et l'esprit s'harmonisent comme s'harmonise l'individu avec l'univers. »
Il faut « harmoniser le ki de l'univers et le ki individuel, répondre aux choses avec le ki et ne faire qu'un avec le ki »


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Aïkido, art martial

11/10/2014

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     L' AG de la ligue Provence s'est déroulée ce 27 septembre 2014 ; entre autres sujets, il a été fait le constat, toutes fédérations confondues, d'une baisse de la pratique de l'aïkido, semblant témoigner d'une méconnaissance et/ou d'une désaffection du public à son égard.

   A ce constat faisait suite deux questionnement légitimes de la part de responsables de ligue :
- comment mieux se faire connaître, mieux communiquer ?
- pourquoi répondons-nous pas mieux à l'intérêt des pratiquants d'arts martiaux ?

Intéressons-nous à cette dernière question :
pourquoi ne répondons-nous pas mieux à l'intérêt des pratiquants d'arts martiaux ?

Tout d'abord de quoi parlons-nous ?

      La locution occidentale« art martial » n'est que récente, transcrivant et plusieurs concepts contenues dans des terminologies japonaises à savoir Budo, Bushido .
      Suite à une grande période de paix au Japon,( début XVII°- milieu XIX° siècle) les soldats chevronnés monnayèrent leur service auprès de grandes familles claniques. Ces combattants (Bu) sans guerres, sont devenus une sorte d'aristocratie de l'épée, qui se donna pour principe de défendre avec fidélité, bravoure, les intérêts et l'honneur de leur maître. Cet état d'esprit, les valeurs (Shi) auxquelles ils se référaient, leur dictaient, à la fois, leur devoir et le but de leur vie, c'est à dire : la Voie (Do) de la réalisation de leur Ame ; d’où le terme de Bushido : principes philosophiques, moraux et spirituels du guerrier.
      Avec l'avènement des temps modernes, et en dehors du cadre du grand banditisme, la disparition du contexte de vassalité d'une part et, d'autre part, celle de combats mettant nécessairement en jeu la vie des protagonistes, les armes blanches furent remplacées par des fac-similés ; notamment, avec la pratique du Kendo au début de XX° siècle, qui vit le remplacement du sabre par le shinaï (instrument fait en bois).
      De ce fait les techniques secrètes, dangereuses, et potentiellement meurtrières du Bujutsu, - techniques visant à assurer la victoire totale sur l'adversaire- firent place à une adaptation édulcorée, moins dangereuse ; le terme de Budo fut alors jugé mieux approprié pour qualifier cet aspect moderne des arts martiaux japonais, qui privilège l'aspect sportif, donc codifié, avec ou sans compétition (Tel le ju-do, le karate-do ...), au détriment des principes philosopho-métaphysiques contenus dans la notion de Shi.
      Néanmoins, et l'aïkido en est le témoin qui me semble le plus patent, le shi retrouva ses prérogatives au sein de certains budo, par le biais de la composante traditionnelle qui est associée à la transmission de ces budo ; c'est celle-ci qui dicte l'étiquette, l'attitude et le comportement à respecter à l'intérieur du do-jo ( lieu de recherche de la Voie) et qui soumet la pratique de ces budo traditionnels - notamment au travers de l'usage d'armes, ou de fac-similés', à un rappel des conditions dans lesquelles la vie et la mort se jouaient à un détail technique, à un état d'esprit, à la manifestation ou non de courage, vigueur et bravoure.


Ceci étant posé, quelles sont les caractéristiques de l'Aïkido ?

Dans le livre L'esprit de l'Aïkido, du premier Doshu ( le Gardien de la Tradition), fils de O.Senseï, Kisshomaru Ueshiba, voici les extraits qui se rapportent à cette spécificité :

« A l'origine les arts martiaux japonais visaient la seule victoire sur les champs de bataille. Mais le plaisir de la victoire ( d'une bataille) et de courte durée...ce n'est jamais la victoire absolue ;….il semble contradictoire de consacrer toute une vie à un entraînement rigoureux lorsque l'enjeu est aussi éphémère.

Cette contradiction est à l'origine de l'apparition du budo (la voie des arts martiaux), son expression la plus moderne étant l’aïkido. Fondé sur le principe de la non-opposition l’aïkido ouvre le chemin de la victoire absolue. La non -opposition signifie que les instincts agressifs, combatifs, et destructeurs de l'individu vont être détournés pour être une force d'amour créative. Cette philosophie prend toute sa signification dans la pratique d'un art martial pour devenir l'essence même du budô».

« l’aïkido s'appuie sur l'héritage spirituel des arts martiaux et met l'accent sur l'entraînement du corps et de l'esprit. Les autres budô ont, en revanche, favorisé l'aspect physique en développant compétitions et tournois et en faisant de la victoire l'objectif prioritaire et sont ainsi entrés de plein pied dans le monde du sport »

      Nous notons ici, d'une part, ce qui, par ailleurs, sera repris maintes fois dans le livre « Esprit et Tradition », l'importance du tandem du « corps et de l'esprit », et d'autre part le glissement du contenu du Shi, au profit de la notion de « force d'amour créative » celle-ci, contenue dans la notion de ki, formant la 3° composante de la spécificité de l'aïkido.
       Conformément à la volonté profonde de O Senseï, l'aïkido s'est défait du trépied « technique-corps-esprit » des budo modernes, et fait sienne le triptyque « ki–corps-esprit » et est donc, en cela conforme à l'esprit des arts martiaux japonais traditionnels.


Comment expliquer la désaffection de notre pratique ; comment y remédier ?

Réponse dans Esprit et Tradition ;

« ….cette situation , associée à la spécificité des principes et des mouvements de l’aïkido, risque de faire un certain obstacle à la popularisation de notre art »

Comment y remédier ? réponse pleine d'humour et de malice de Cécile, notre présidente :

« . La pétanque aussi a perdu des adhérents. Que faire? Réadapter le jeu en balançant des boules de pétanque sur les …., les ..., les ..., les ..., les ….?!!!»

Je reprends la plume pour dire alors qu'il nous faudra plus appeler cette variante de notre pratique, Aïkido

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L’aïkido et Respect de l’autre                   

10/6/2014

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». Le référentiel que j’ai choisi de suivre pour ces essais portant sur notre pratique martiale, aborde, la notion du«  Respect de l’autre»,juste  après celle de l’Amour de l’art Je peux comprendre cette chronologie si je donne à la notion de « respect » le sens d’implication, de partie prenante au devenir de l’autre, de solidarité. Ceci me paraît être une conséquence directe au fait de se fondre en l’autre comme nous avons interprété précédemment la notion d’ « Amour de l’art ».

Cependant il se trouve être rajoutée une composante d’ouverture à l’autre, ainsi que l’altérité ; il y a bien 2 ou plusieurs protagonistes distincts bien que solidaires constituant un collectif .

En aïkido, il y a bien ceux qui endossent le rôle d’aité au profit de tori, protagonistes et solidaires, aité s’impliquant autant qu’il lui est possible afin que tori s’exerce, acquière une meilleure pratique, une meilleure connaissance des techniques.

En retour, aité perçoit les composantes de celles-ci, la manière dont tori les développent, les prend à son, compte avec plus ou moins de bonheur, de réussite, d’à-propos, de finesse. Devenant tori, à son tour,Il se les approprie à sa manière, selon ses critères, ses possibilités morphologiques ou son savoir faire, ou sa compréhension personnelle que lui a transmis son ou ses enseignants ou encore son propre cheminement.


Ainsi cette notion de « Respect de l’autre » associe solidarité, points de vue différents, et acquis propres à aité et tori. Il est loin d’être évident que le bénéfice du couple aité - tori le soit au profit du premier, même s’il est moins évolué dans la pratique, je n’en prendrais pour témoin que le soin que prend l’enseignant pour privilégier les plus aptes, souvent les plus doués ou gradés, dans le choix de leur uké pour exposer la technique à étudier ; ..ou faire montre de leur savoir.

Pourtant il y a beaucoup à apprendre d’un partenaire qui nous oblige à développer notre savoir-faire à nous adapter en toutes circonstances à des réactions non-conformistes, non conventionnelles car imprévisibles chez un pratiquant peu ou moins aguerri aux effets recherchés par tori ; la faute n’en incombe pas qu’ aité, car le plus souvent,c’est tori, lui aussi,qui est peu ou insuffisamment aguerri à la réalisation de la technique, surtout lorsque celle-ci se veut être réalisée en douceur, sans force,- ce qui ne veut pas dire sans puissance-, au ralenti sans être saccadée…²

Il se rajouterait cependant une touche sociétale, une composante intéressant un ensemble de compos

En aïkido il est usuel et important de rappeler l’importance de ne pas porter atteinte à l’intégrité physique du partenaire, aité, autant que tori ; il en est de même du domaine psychologique où la suffisance du plus doué, qu’il soit plus ou moins ancien, gradé peut donner un certain ascendan
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L’aïkido abordé sous l’angle de l’Amour de l’art 

9/5/2014

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      Vous l’aurez compris, l’éditorial mensuel que je propose sur ce site de l’AOC n’est pour moi que l’occasion de rédiger un essai portant sur la pratique de l’aïkido confrontée à un référentiel me servant de réflexion existentielle

      Cet éditorial se rapporte à: l’art et la pratique de l’aïkido

      Venant juste après les 4 premiers éditoriaux, portant sur la Bonté, Amour, Sagesse et Vérité, quatre briques élémentaires, qui, d’après le référentiel utilisé seraient des composantes de toutes notions, la notion d’art se réfèrerait selon moi, à tout ce qui à trait à la capacité de relier, d’interférer, deux ou plusieurs choses, entre elles

      Cette notion d’interaction, pour ne pas être totalitaire, se doit d’être réciproque, librement consentie au sein d’un cadre prédéfini et porteuse de sens, de valeur ajoutée aux protagonistes .

      La pratique de l’aïkido me semble pleinement prendre à son compte et utiliser ces notions lorsque l’on évoque la notion de lien entre Tori et Aité, notion par laquelle les 2 partenaires cherchent à se mettre à l’écoute permanente du comportement et réaction de l’autre, afin de s’y adapter, de se fondre en elle afin de ne faire qu’un.

     Ainsi se trouve être effacée la dualité initiale, tel 2 astres reliés par la force gravitationnelle qui leur imprime à tout deux une dynamique résultante commune. Ici, chaque protagoniste accepte en toute liberté le rôle qu’il se désigne, notamment Aité qui se donne, autant qu’il sait le faire, au profit de la recherche personnelle de Tori.


     La conjonction des notions de don et de se fondre en l’autre, nous ramène à la notion d’Amour telle qu’elle a été précédemment abordée. Comme toute chose qui interagit sur nous, œuvre littéraire, picturale, sculpturale, cinématographique…toute parole,… elle devient notre.

      Par la pratique de l’aïkido se trouve se réaliser une alchimie, une transformation profonde en nous,et qui pourrait permettre de justifier l’entête de cet éditorial : Amour de l’art et aïkido.





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Aïkido et Vérité          

29/4/2014

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En ce qui me concerne, il n'existe pas de Vérité, pas plus qu'il n'existe de couleur blanche !

Si le rouge, le jaune, le bleu sont des couleurs ( dites primaires) ainsi que d'autres nuances ( violet, vert marron, indigo..) le blanc ne l'est pas ; par contre il résulte de la conjonction des 3 couleurs primaires.

Il en est de même de la Vérité, qui regroupe en son sein la Sagesse,l'Amour et la Bonté.

Pas plus qu'il n'existe d'instant présent ( à quelle micro-seconde minimale répondrait le présent?) il n'existe de Vérité présente.





En visionnant des vidéos relatives à la pratique de Senseï Tamura, nous pouvons être frappés, lors de son enseignement d'une technique donnée, par la multitude de différences entre deux réalisations d'une même technique, faites à quelques secondes d'intervalle




Il semble nous léguer le message suivant :

soyez ici et maintenant !




Serait-ce la seule Vérité ?

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 Aïkido et Bonté                 

26/3/2014

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    Avec la bonté, nous abordons le 3° volet du triptyque Sagesse, Amour et Bonté.

    Si, pour moi, la sagesse est du domaine de la connaissance, de la perception des choses et des événements, et, souvent, de la nuance. 
Que l'Amour a trait au ressenti, à l'affect, et souvent à l'excès, à l’extrême. 
La Bonté implique l'action, le geste, le don, le mouvement.



Comme Monsieur Jourdain qui fait de la prose sans le savoir, la pratique de l'aïkido nous amène consciemment ou non à avoir des attitudes, des comportements pouvant également caractériser ceux de la Bonté.



    En tant qu'Uke ( « celui qui chute ») nous sommes amenés à tour de rôle à nous prêter au jeu de l'autre, à lui être le plus disponible possible ; ainsi nous favorisons sa perception, sa compréhension et la réalisation de la technique.



    Chez des pratiquants d'un certain niveau, uké devient Aité :son rôle ne se limite pas à subir, car il devient partenaire, coopérant. Son implication physique peut contribuer alors à mettre en évidence certaines subtilités de certaines étapes de la technique, et ceci sans mot dire. Tori n'est pas le seul bénéficiaire de ce partenariat, puisque Aité peut également profiter soit de la connaissance antérieure de Tori, soit du ressentir commun et simultané de celui de Tori quant aux subtilités de la technique pratiquée  ; ainsi Tori et Aité développent conjointement leur savoir faire, et ce révèlent à eux mêmes comme le ferait tout geste réel de sollicitude .....



    Outre la pratique, le plus souvent à 2, de l'aïkido, celle-ci se déroule au sein microcosme appelé dojo, dont les participants interfèrent physiquement entre eux, se côtoient, s'évitent afin de respecter la sauvegarde de l'intégrité physique de tous ; l'agitation apparemment désordonnée répond à des règles prioritaires de sécurité que tout-un-chacun garde à l'esprit et se les applique dans les déplacements, projections et chutes.



    Cette notion d'attention envers les autres glisse ainsi du plan de l'abstraction intellectuelle, psychologique, à celui du fait, de la réalité physique.

    Par delà le microcosme du tatami, cette réalité physique recours aux lois universelles du macrocosme puisque ce sont elles qui sont mises à contribution lorsque le pratiquant tente de prendre le « centre » d'Aité, ou cherche le déséquilibre de celui-ci, joue avec la gravité, génère des inerties cinétiques, des forces tangentielles ... démultipliant ainsi son propre potentiel.

   C'est en prenant conscience de cette mise à contribution du macrocosme, que, probablement, O Senseï fit évoluer l'aikijutsu vers l'aïkido, voie de l'harmonie

-d'une part, des êtres entre eux,

-et, d'autre part, celle des êtres avec le cosmos,

permettant ainsi à son parcours métaphysique d'investir le plan du concret, de la réalité tangible, physique.

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