Avec la bonté, nous abordons le 3° volet du triptyque Sagesse, Amour et Bonté.
Si, pour moi, la sagesse est du domaine de la connaissance, de la perception des choses et des événements, et, souvent, de la nuance.
Que l'Amour a trait au ressenti, à l'affect, et souvent à l'excès, à l’extrême.
La Bonté implique l'action, le geste, le don, le mouvement.
Comme Monsieur Jourdain qui fait de la prose sans le savoir, la pratique de l'aïkido nous amène consciemment ou non à avoir des attitudes, des comportements pouvant également caractériser ceux de la Bonté.
En tant qu'Uke ( « celui qui chute ») nous sommes amenés à tour de rôle à nous prêter au jeu de l'autre, à lui être le plus disponible possible ; ainsi nous favorisons sa perception, sa compréhension et la réalisation de la technique.
Chez des pratiquants d'un certain niveau, uké devient Aité :son rôle ne se limite pas à subir, car il devient partenaire, coopérant. Son implication physique peut contribuer alors à mettre en évidence certaines subtilités de certaines étapes de la technique, et ceci sans mot dire. Tori n'est pas le seul bénéficiaire de ce partenariat, puisque Aité peut également profiter soit de la connaissance antérieure de Tori, soit du ressentir commun et simultané de celui de Tori quant aux subtilités de la technique pratiquée ; ainsi Tori et Aité développent conjointement leur savoir faire, et ce révèlent à eux mêmes comme le ferait tout geste réel de sollicitude .....
Outre la pratique, le plus souvent à 2, de l'aïkido, celle-ci se déroule au sein microcosme appelé dojo, dont les participants interfèrent physiquement entre eux, se côtoient, s'évitent afin de respecter la sauvegarde de l'intégrité physique de tous ; l'agitation apparemment désordonnée répond à des règles prioritaires de sécurité que tout-un-chacun garde à l'esprit et se les applique dans les déplacements, projections et chutes.
Cette notion d'attention envers les autres glisse ainsi du plan de l'abstraction intellectuelle, psychologique, à celui du fait, de la réalité physique.
Par delà le microcosme du tatami, cette réalité physique recours aux lois universelles du macrocosme puisque ce sont elles qui sont mises à contribution lorsque le pratiquant tente de prendre le « centre » d'Aité, ou cherche le déséquilibre de celui-ci, joue avec la gravité, génère des inerties cinétiques, des forces tangentielles ... démultipliant ainsi son propre potentiel.
C'est en prenant conscience de cette mise à contribution du macrocosme, que, probablement, O Senseï fit évoluer l'aikijutsu vers l'aïkido, voie de l'harmonie
-d'une part, des êtres entre eux,
-et, d'autre part, celle des êtres avec le cosmos,
permettant ainsi à son parcours métaphysique d'investir le plan du concret, de la réalité tangible, physique.
Si, pour moi, la sagesse est du domaine de la connaissance, de la perception des choses et des événements, et, souvent, de la nuance.
Que l'Amour a trait au ressenti, à l'affect, et souvent à l'excès, à l’extrême.
La Bonté implique l'action, le geste, le don, le mouvement.
Comme Monsieur Jourdain qui fait de la prose sans le savoir, la pratique de l'aïkido nous amène consciemment ou non à avoir des attitudes, des comportements pouvant également caractériser ceux de la Bonté.
En tant qu'Uke ( « celui qui chute ») nous sommes amenés à tour de rôle à nous prêter au jeu de l'autre, à lui être le plus disponible possible ; ainsi nous favorisons sa perception, sa compréhension et la réalisation de la technique.
Chez des pratiquants d'un certain niveau, uké devient Aité :son rôle ne se limite pas à subir, car il devient partenaire, coopérant. Son implication physique peut contribuer alors à mettre en évidence certaines subtilités de certaines étapes de la technique, et ceci sans mot dire. Tori n'est pas le seul bénéficiaire de ce partenariat, puisque Aité peut également profiter soit de la connaissance antérieure de Tori, soit du ressentir commun et simultané de celui de Tori quant aux subtilités de la technique pratiquée ; ainsi Tori et Aité développent conjointement leur savoir faire, et ce révèlent à eux mêmes comme le ferait tout geste réel de sollicitude .....
Outre la pratique, le plus souvent à 2, de l'aïkido, celle-ci se déroule au sein microcosme appelé dojo, dont les participants interfèrent physiquement entre eux, se côtoient, s'évitent afin de respecter la sauvegarde de l'intégrité physique de tous ; l'agitation apparemment désordonnée répond à des règles prioritaires de sécurité que tout-un-chacun garde à l'esprit et se les applique dans les déplacements, projections et chutes.
Cette notion d'attention envers les autres glisse ainsi du plan de l'abstraction intellectuelle, psychologique, à celui du fait, de la réalité physique.
Par delà le microcosme du tatami, cette réalité physique recours aux lois universelles du macrocosme puisque ce sont elles qui sont mises à contribution lorsque le pratiquant tente de prendre le « centre » d'Aité, ou cherche le déséquilibre de celui-ci, joue avec la gravité, génère des inerties cinétiques, des forces tangentielles ... démultipliant ainsi son propre potentiel.
C'est en prenant conscience de cette mise à contribution du macrocosme, que, probablement, O Senseï fit évoluer l'aikijutsu vers l'aïkido, voie de l'harmonie
-d'une part, des êtres entre eux,
-et, d'autre part, celle des êtres avec le cosmos,
permettant ainsi à son parcours métaphysique d'investir le plan du concret, de la réalité tangible, physique.