exercice périlleux que de parler de Sagesse !
I ) En ce qui me concerne, je me suis donné comme définition de la sagesse : la capacité à (se) poser la bonne question. Celle-ci découlerait d'une part,
d'autre part
Mais la pratique de l'aïkido nous amène t- elle pas, justement, à :
bénéficier de la contribution de nos partenaires dans ce qui aboutira à la réalisation de notre propre savoir faire
gérer un événement physique (ici une pseudo agression) qui découle d'une mise en situation convenue, celle-ci étant supposée pouvoir éventuellement survenir malheureusement ; mais alors ne serions nous pas nous-même l'auteur de cette mise en situation ?
acquérir un savoir faire lié à la répétition des gestes, et qui aboutira à l'expérience acquise avec l'ancienneté.
Notons, ici, que ces 3 composantes mettent à contribution notre corps physique.
Par ailleurs cette même pratique sollicite 3 autres composantes, du domaine de l'esprit, à savoir
le choix de l'état d'esprit dans lequel nous pratiquons notre art ; cet état d'esprit serait celui que nos devrions avoir en cas de menace réelle à notre intégrité :, recul de sécurité, évitement, non crispation, attitude sereine, non agressive, mais confiante !
l'analyse de la situation, c'est à dire, de quelle manière nous la ressentons ou refusons de la ressentir ; ce qui devrait se traduire corporellement par le fait de s'opposer ( souvent en pure perte) ou nous effacer complètement face à elle, afin qu'elle ne rencontre que le vide que nous faisons, dans lequel elle est engloutie ( on peut rêver...!)
la finalité de notre réponse, celle -ci étant tributaire de l'éventail de nos possibilités effectives, afin de répondre, si tel est notre bon désir, d'une manière adapté, proportionnelle, à l’agression , ou, à l'opposée violente, sans concession aucune.
-l'eau est claire
-les rayons du soleil frappent la surface de l'eau selon certaines incidences ; trop rases ou trop verticales , l effet disparaît ;
Ceci est lié à la juxtaposition de 2 milieux aux capacités de réfringence distinctes, constitués pour l'un de molécules d'eau et , pour l'autre de l'air. Cette juxtaposition constitue une interface;celle-ci n'existe que par le fait de la juxtaposition ! Elle n'existe pas par elle-même ; Mais il s'en suit un effet miroir !
Il en est serait de même du ki :la dynamique de l'esprit et de la matière, à nos yeux animée ou non, constiturait l'interface appelé Ki ; cette métaphore me permet de comprendre en quoi le vide, ( l'interface qui n'existe pas par lui-même) serait le support de la plénitude, de l'énergie, de la vie...;
Cette lecture est matérialiste, scientifique ; je pourrais inversement, présupposer que c'est l'interface qui séparerait le tout en 2 milieux distincts ; il serait la source des plans physique et psychique ; ainsi ceci répondrait à une approche énergétique métaphysique.
En ce qui me concerne, les 2 sont conjointes : le psychisme ( créationniste) évoluerait vers la matière et la matière ( évolutionnisme) vers les sphères psychiques,( rejoignant par là les conceptions de Teillard de Chardin) ; ces 2 types de dynamique étant pour moi, par essence, toutes les 2 spirituelles puisqu'en évolution
Les exercices de respiration qui commencent l'échauffement de Senseï Tamura, basés sur l'expulsion total de l'air des poumons, créent un vide interne tant physique, que, ipso-facto, psychique, ce qui ouvre un champ, une interface où se logerait le ki.
I ) En ce qui me concerne, je me suis donné comme définition de la sagesse : la capacité à (se) poser la bonne question. Celle-ci découlerait d'une part,
- de l'apport des connaissances dont nous bénéficions de la part des autres
- -de la nature de la situation en question , c'est-à-dire de sa raison d'être, en rapport étroit avec ce que nous sommes , ce que nous créons
- l'expérience acquise ( la vieillesse?) ;
d'autre part
- de notre liberté que nous pouvons avoir de prendre de la « hauteur », de la « distance » face à l’évènement ;
- de notre capacité à innover, et même à prendre des risques lorsque ne rien faire semblerait préjudiciable
- et enfin de tenir compte de ce qui est possible en ce moment précis
Mais la pratique de l'aïkido nous amène t- elle pas, justement, à :
bénéficier de la contribution de nos partenaires dans ce qui aboutira à la réalisation de notre propre savoir faire
gérer un événement physique (ici une pseudo agression) qui découle d'une mise en situation convenue, celle-ci étant supposée pouvoir éventuellement survenir malheureusement ; mais alors ne serions nous pas nous-même l'auteur de cette mise en situation ?
acquérir un savoir faire lié à la répétition des gestes, et qui aboutira à l'expérience acquise avec l'ancienneté.
Notons, ici, que ces 3 composantes mettent à contribution notre corps physique.
Par ailleurs cette même pratique sollicite 3 autres composantes, du domaine de l'esprit, à savoir
le choix de l'état d'esprit dans lequel nous pratiquons notre art ; cet état d'esprit serait celui que nos devrions avoir en cas de menace réelle à notre intégrité :, recul de sécurité, évitement, non crispation, attitude sereine, non agressive, mais confiante !
l'analyse de la situation, c'est à dire, de quelle manière nous la ressentons ou refusons de la ressentir ; ce qui devrait se traduire corporellement par le fait de s'opposer ( souvent en pure perte) ou nous effacer complètement face à elle, afin qu'elle ne rencontre que le vide que nous faisons, dans lequel elle est engloutie ( on peut rêver...!)
la finalité de notre réponse, celle -ci étant tributaire de l'éventail de nos possibilités effectives, afin de répondre, si tel est notre bon désir, d'une manière adapté, proportionnelle, à l’agression , ou, à l'opposée violente, sans concession aucune.
- II) Le ki :
-l'eau est claire
-les rayons du soleil frappent la surface de l'eau selon certaines incidences ; trop rases ou trop verticales , l effet disparaît ;
Ceci est lié à la juxtaposition de 2 milieux aux capacités de réfringence distinctes, constitués pour l'un de molécules d'eau et , pour l'autre de l'air. Cette juxtaposition constitue une interface;celle-ci n'existe que par le fait de la juxtaposition ! Elle n'existe pas par elle-même ; Mais il s'en suit un effet miroir !
Il en est serait de même du ki :la dynamique de l'esprit et de la matière, à nos yeux animée ou non, constiturait l'interface appelé Ki ; cette métaphore me permet de comprendre en quoi le vide, ( l'interface qui n'existe pas par lui-même) serait le support de la plénitude, de l'énergie, de la vie...;
Cette lecture est matérialiste, scientifique ; je pourrais inversement, présupposer que c'est l'interface qui séparerait le tout en 2 milieux distincts ; il serait la source des plans physique et psychique ; ainsi ceci répondrait à une approche énergétique métaphysique.
En ce qui me concerne, les 2 sont conjointes : le psychisme ( créationniste) évoluerait vers la matière et la matière ( évolutionnisme) vers les sphères psychiques,( rejoignant par là les conceptions de Teillard de Chardin) ; ces 2 types de dynamique étant pour moi, par essence, toutes les 2 spirituelles puisqu'en évolution
Les exercices de respiration qui commencent l'échauffement de Senseï Tamura, basés sur l'expulsion total de l'air des poumons, créent un vide interne tant physique, que, ipso-facto, psychique, ce qui ouvre un champ, une interface où se logerait le ki.