Tout est dans tout, dit-on, c'est le principe holistique.
Tout l'univers contribue à notre identité et influe sur nous.
L'univers est infini, et il contient donc une infinité de centres, dont nous-mêmes.
Cet univers nous le percevons chacun d'une manière singulière.
Lors de la pratique de l'aïkido, c'est au moins la rencontre de 2 univers qui s'opère, avec des perceptions quelque peu différentes.
Il me plaît de dire que l'aïkido c'est du Qi Cong abordé sous son angle martial, à savoir le Tai Chi, mais pratiqué à 2 (au moins), car le partenaire matérialise en lui les forces cosmiques que le Qi Cong cherche à mobiliser.
Le pratique de l’aïkido s'appuie sur ces mêmes principes, puisque l'on tente de s'approprier les lois universelles, dans leurs globalités physique , (celles qui se conjuguent en nous et en notre partenaire) et psychique. En effet, si d'une part, il est constamment fait référence à la notion de centre physique de Tori et d' aïte, il est d'autre part, fondamental dans cette pratique de rechercher l'harmonisation des 2 dynamiques ; celles-ci tiennent compte à la fois des morphologies de chacun , mais aussi, et ce n'est pas la moindre part, des états d'esprit en présence. En effet il est nécessaire d'intégrer dans l'instant, les composantes psychologiques individuelles de chacun,( de soi en premier), et la compréhension de l'action en cours, qu'il s'agisse de l'attaque ou de son contrôle.
Et c'est là la contribution d'aïte, celui qui « prête main », (on pourrait dire, qui donne un « coup » de main), celui qui apporte son éclairage singulier qui devrait être toujours enrichissant quelque soit le niveau technique de aïte ; hormis le cas fort déplaisant de la personne imbue de son savoir, ( voilà 2 termes antinomiques, un oxymore) - et qui voudrait l'imposer, donc, à tort- il est toujours enrichissant de bénéficier de l'aide
Il est un autre aspect de l'analyse, celui où tori, dans son rôle de tori, agit comme un Aïte ; il s'agit le plus souvent d'une personne ayant une perception différente de la notre, et qui, lors de la pratique de la technique explorée, nous révèle un aspect, une subtilité qui nous avait jusqu'alors échappé; et je me dis souvent à cette occasion, comme dans les Tontons Flingueurs: « tient il y a aussi de la pomme! »
Le professeur, où celui en qui nous reconnaissons le rôle d' aîné dans la pratique, peut également jouer les tori-aïte ; c'est ainsi que Senseï Tamura pouvait en tant qu'aïte susciter, laisser entrevoir, indiquer la direction, vers laquelle devait s'orienter les recherches de son tori.
Tout l'univers contribue à notre identité et influe sur nous.
L'univers est infini, et il contient donc une infinité de centres, dont nous-mêmes.
Cet univers nous le percevons chacun d'une manière singulière.
Lors de la pratique de l'aïkido, c'est au moins la rencontre de 2 univers qui s'opère, avec des perceptions quelque peu différentes.
Il me plaît de dire que l'aïkido c'est du Qi Cong abordé sous son angle martial, à savoir le Tai Chi, mais pratiqué à 2 (au moins), car le partenaire matérialise en lui les forces cosmiques que le Qi Cong cherche à mobiliser.
Le pratique de l’aïkido s'appuie sur ces mêmes principes, puisque l'on tente de s'approprier les lois universelles, dans leurs globalités physique , (celles qui se conjuguent en nous et en notre partenaire) et psychique. En effet, si d'une part, il est constamment fait référence à la notion de centre physique de Tori et d' aïte, il est d'autre part, fondamental dans cette pratique de rechercher l'harmonisation des 2 dynamiques ; celles-ci tiennent compte à la fois des morphologies de chacun , mais aussi, et ce n'est pas la moindre part, des états d'esprit en présence. En effet il est nécessaire d'intégrer dans l'instant, les composantes psychologiques individuelles de chacun,( de soi en premier), et la compréhension de l'action en cours, qu'il s'agisse de l'attaque ou de son contrôle.
Et c'est là la contribution d'aïte, celui qui « prête main », (on pourrait dire, qui donne un « coup » de main), celui qui apporte son éclairage singulier qui devrait être toujours enrichissant quelque soit le niveau technique de aïte ; hormis le cas fort déplaisant de la personne imbue de son savoir, ( voilà 2 termes antinomiques, un oxymore) - et qui voudrait l'imposer, donc, à tort- il est toujours enrichissant de bénéficier de l'aide
- tant du débutant qui ne se comporte pas selon le conformisme attendu du fait qu'il ignore les modalités comportementales qui l'amèneraient à se préserver soit de la douleur et soit d'un risque de blessure,
- que du partenaire chevronné, éventuellement de notre niveau qui nous propose sa réactivité propre.
Il est un autre aspect de l'analyse, celui où tori, dans son rôle de tori, agit comme un Aïte ; il s'agit le plus souvent d'une personne ayant une perception différente de la notre, et qui, lors de la pratique de la technique explorée, nous révèle un aspect, une subtilité qui nous avait jusqu'alors échappé; et je me dis souvent à cette occasion, comme dans les Tontons Flingueurs: « tient il y a aussi de la pomme! »
Le professeur, où celui en qui nous reconnaissons le rôle d' aîné dans la pratique, peut également jouer les tori-aïte ; c'est ainsi que Senseï Tamura pouvait en tant qu'aïte susciter, laisser entrevoir, indiquer la direction, vers laquelle devait s'orienter les recherches de son tori.