Ce mot signifie: posture correcte.
Ce premier éditorial du club commence par ce terme, shiseï, avant même ceux d'atémi et irimi, que, Senseï Tamura désignait comme étant ceux qui qualifient la pratique de l'aïkido. Il est la condition sinae qua non, indissociable, d'une pratique juste de l'aïkido; elle rend la réalisation de toute technique belle.
Cependant ne vous méprenez pas sur ce dernier point! Senseï Tamura disait qu'une technique est belle parce qu'elle est juste, mais non juste parce qu'elle est belle.
En ce sens le shiseï contribue pleinement à la justesse de la technique, et ainsi à sa beauté.
C'est pourquoi, dès le premier cours, j'ai désiré vous initier au boken, car je suis sûr qu'il nous modèle à son image:
sans fioriture !
Il n'y a pas mieux pour visualiser l'axe selon lequel nous évoluons, car c'est l'axe de la plus forte concentration de notre énergie lorsque nous nous mouvons; voler cet axe à « l'adversaire » (en l’occurrence sur le tatami, le partenaire aïte), c'est déjà le mettre en faiblesse.
Le terme de shiseï est donc incontournable tant sur le tatami que dans la vie de tous les jours, par la symbolique qu'il véhicule en infiltrant, à partir de notre attitude physique, notre nature psychique.
Ce premier éditorial du club commence par ce terme, shiseï, avant même ceux d'atémi et irimi, que, Senseï Tamura désignait comme étant ceux qui qualifient la pratique de l'aïkido. Il est la condition sinae qua non, indissociable, d'une pratique juste de l'aïkido; elle rend la réalisation de toute technique belle.
Cependant ne vous méprenez pas sur ce dernier point! Senseï Tamura disait qu'une technique est belle parce qu'elle est juste, mais non juste parce qu'elle est belle.
En ce sens le shiseï contribue pleinement à la justesse de la technique, et ainsi à sa beauté.
C'est pourquoi, dès le premier cours, j'ai désiré vous initier au boken, car je suis sûr qu'il nous modèle à son image:
- en redressant notre menton, et donc notre tête, nous retrouverons la cambrure du boken
- la finesse de sa ligne se transcrit dans notre posture du fait même de sa prise en main; la tenue du boken matérialise le positionnement exact
- des mains, légèrement en pronation, légèrement fermées , doigts serrés,
- des coudes, prés du corps
sans fioriture !
Il n'y a pas mieux pour visualiser l'axe selon lequel nous évoluons, car c'est l'axe de la plus forte concentration de notre énergie lorsque nous nous mouvons; voler cet axe à « l'adversaire » (en l’occurrence sur le tatami, le partenaire aïte), c'est déjà le mettre en faiblesse.
Le terme de shiseï est donc incontournable tant sur le tatami que dans la vie de tous les jours, par la symbolique qu'il véhicule en infiltrant, à partir de notre attitude physique, notre nature psychique.