L'aïkido français est représenté par 2 fédérations ce qui est un cas particulier voire une anomalie du monde associatif sportif français, car ce dernier est subordonné au Ministère de la Jeunesse et des Sports et de la Vie Associative, qui ne délègue ses compétences, sous surveillance, qu'à une structure associative par discipline, portant alors la dénomination de fédération. Néanmoins, afin de rentrer dans les clous de la norme, ces 2 fédérations (la FFAAA et la FFAB à laquelle notre AOC adhère) sont regroupées au sein d'une structure, la CSDGE.
La fusion en une seule fédération n'a pu se faire, dans la fin des années 70, pour plusieurs raisons, notamment :
- la difficulté pour certains enseignants d'aïkido de quitter la Fédération Française de Judo et Discipline Associées : en effet, pour répondre à la norme ministérielle les aïkidokas se devaient d'être hébergés au sein d'une fédération ; en contrepartie la FFJDA bénéficiait des subventions du ministère au prorata de ses adhérents, sans pour autant , toute proportion gardée, les répercuter à sa composante aïkido ; de ce fait cette dernière se trouvait pénalisée quant à la formation des professeurs et la venue d'experts.
En quittant la FFJDA, nombreux enseignants d'aïkido pouvaient craindre de perdre, par rétorsion, l'accès (gratuit ou payant) aux dojos détenus très majoritairement par les judokas.
- l'émergence de 2 personnalités phares de l'aïkido en France :
- et, pour simplifier le tout, Tamura Senseï, élève direct de O Senseï, ne pouvant pas/ ne voulant pas être placé sous l'autorité d'un Conseiller Technique National, dont la nationalité ne pouvait statutairement pour les fédérations qu'être française, ce qui lui en interdisait la fonction.
C'est autour de Senseï Tamura que les transfuges de la FFJDA se regroupèrent en ce qui devint par la suite, la FFAB.
La conséquence de ce changement se retrouve dans la conception de la pratique de l'aïkido :
- à la FFAB, il n'y a qu'une seule directive : celle insufflée par Tamura Senseï qui, il faut le dire, a été reconnu par les plus grands senseïs et l'aikikaï, comme étant une des plus hautes références en aïkido
Pour être un tant soit peu complet, la FFAB a également abrité en son sein d'autres courants minoritaires.
- En ce qui concerne la FFAAA, les experts et les courants ont fleuri, et la pratique de l'aïkido a pris des voies de recherche diverses et variées, selon les références choisies (d’ailleurs, très souvent japonaises) par les enseignants, quand ce ne sont pas les leurs propres....
Les 2 fédérations ne manquent pas d'arguments pour défendre, leurs points de vue...
Pour finir, voici l'organisation administrative de l'aïkido français ; elle se décline en 4 strates :
- ministérielle, en lien avec la CSDGE qui regroupe en son sein FFAAA et FFAB
- régionale, avec les ligues (la ligue de Provence en ce qui nous concerne), en relation avec le Conseil Régional ;
- départementale, avec, quand il existe, le Comité Départemental, en relation avec le Conseil Général ;
- et la ville, en lien avec les clubs.
La fusion en une seule fédération n'a pu se faire, dans la fin des années 70, pour plusieurs raisons, notamment :
- la difficulté pour certains enseignants d'aïkido de quitter la Fédération Française de Judo et Discipline Associées : en effet, pour répondre à la norme ministérielle les aïkidokas se devaient d'être hébergés au sein d'une fédération ; en contrepartie la FFJDA bénéficiait des subventions du ministère au prorata de ses adhérents, sans pour autant , toute proportion gardée, les répercuter à sa composante aïkido ; de ce fait cette dernière se trouvait pénalisée quant à la formation des professeurs et la venue d'experts.
En quittant la FFJDA, nombreux enseignants d'aïkido pouvaient craindre de perdre, par rétorsion, l'accès (gratuit ou payant) aux dojos détenus très majoritairement par les judokas.
- l'émergence de 2 personnalités phares de l'aïkido en France :
- Christian Tissier, à son retour du Japon où il séjourna 6 années, autour duquel se sont regroupés les enseignants évoqués ci-dessus, devenant par la suite la FFAAA ;
- Senseï Tamura, délégué par l'Aïkikaï, (en quelque sorte la maison mère japonaise de l'aïkido) dirigée alors par Kishomaru Oeshiba, fils d'O Senseï, le fondateur de notre art.
- et, pour simplifier le tout, Tamura Senseï, élève direct de O Senseï, ne pouvant pas/ ne voulant pas être placé sous l'autorité d'un Conseiller Technique National, dont la nationalité ne pouvait statutairement pour les fédérations qu'être française, ce qui lui en interdisait la fonction.
C'est autour de Senseï Tamura que les transfuges de la FFJDA se regroupèrent en ce qui devint par la suite, la FFAB.
La conséquence de ce changement se retrouve dans la conception de la pratique de l'aïkido :
- à la FFAB, il n'y a qu'une seule directive : celle insufflée par Tamura Senseï qui, il faut le dire, a été reconnu par les plus grands senseïs et l'aikikaï, comme étant une des plus hautes références en aïkido
Pour être un tant soit peu complet, la FFAB a également abrité en son sein d'autres courants minoritaires.
- En ce qui concerne la FFAAA, les experts et les courants ont fleuri, et la pratique de l'aïkido a pris des voies de recherche diverses et variées, selon les références choisies (d’ailleurs, très souvent japonaises) par les enseignants, quand ce ne sont pas les leurs propres....
Les 2 fédérations ne manquent pas d'arguments pour défendre, leurs points de vue...
Pour finir, voici l'organisation administrative de l'aïkido français ; elle se décline en 4 strates :
- ministérielle, en lien avec la CSDGE qui regroupe en son sein FFAAA et FFAB
- régionale, avec les ligues (la ligue de Provence en ce qui nous concerne), en relation avec le Conseil Régional ;
- départementale, avec, quand il existe, le Comité Départemental, en relation avec le Conseil Général ;
- et la ville, en lien avec les clubs.