Aïkido Orange Club (84)
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Aïkido et Amour 

19/2/2014

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(cet éditorial, comme les autres, est à prendre comme un essai ; il me permet de porter un regard philosophique entre autre, et de me faire plaisir!)


A Tanabé, où O Senseï enseignait l'aïkido ; une statue le représente debout bien campé sur ses jambes, les bras et la tête tournés vers le ciel comme s'il était prêt à recevoir toute la puissance céleste.

Ceci visualise bien le soin avec lequel O Senseï cherchait à faire corps avec les énergies non seulement terrestres gravitationnelles,cinétiques... mais célestes psychiques et métaphysiques.


Cette appropriation, le fait de les faire siennes me fait évoquer la réponse d'un ami psychiatre à qui je posais la question :

-« quelle est la meilleure définition de l'amour, selon toi ? »

-« c'est être dans l'autre ! » me dit-il mi-sérieux, mi-coquin !


Or l' aikido, pour Senseï Tamura, c'est avant tout, « Irimi- atemi »

Atemi, c'est simple, c'est donner un coup, c'est atteindre physiquement plus ou moins profondément l'adversaire; quelquefois c'est juste pour assurer la distance ou pour créer un réflexe chez lui.

Irimi, éthymologiquement signifie «  entrer dans le ventre de la mère » ; en l'occurence dans la pratique de l'art martial, ce serait arriver à entrer, sans risque aucun, dans le prè-carré de l'assaillant , dans sa zone d'exclusion de toute intrusion étrangère.


Ainsi l'aïkido avec Irimi-atemi pourrait répondre à la définition de l'Amour.


Ce n'est pas, certes, de cette manière qu'O Senseï aurait fait le rapprochement Aikido -Amour, bien qu'il ait voulu ôter toute violence inappropriée, injustifiée à cette pratique martiale qui a contribué à renforcer sa démarche psychique et métaphysique. Nous retrouvons l'étroite corrélation entre la pratique physique d'une activité et son retentissement sur le psychisme du pratiquant...  et réciproquement ; et c'est bien ce que cherchait à induire O Senseï.


Cette corrélation physique-psychique-métaphysique permet de douter de la réalité d'un amour purement platonique ; la pratique des arts martiaux de toutes sortes met clairement en évidence la puissance du psychique sur les effets physiques ainsi que sur la résistance du corps humain.

Nous retrouvons ici la notion du kokyu, qui mèle des notions de respiration, de détermination et de puissance.

Ces énergies terrestres et célestes, patrimoines et sources de toutes choses ici-bas, dont O Senseï s'imprégnait totalement, l'ont amené à changer les pratiques violentes, meurtrières des bu-jutsu (art de la guerre) des origines du jiu-jitsu, en budo (art du combat) puis en aikido (art de l'harmonie). Le partenaire qui matérialise en lui les forces telluriques, cinétiques...joue, certes, le rôle d'agresseur potentiel mais il est devenu celui par qui je peux progresser sur les 3 plans


Enfin, - comme le Bourgeois Gentihomme de Molière, qui fait de la prose sans le savoir, et qui l'apprenant, s'en émerveille- heureux qui, en parallèle à sa recherche de performance technique, trouve dans sa pratique, comme O Senseï, cette composante d'amour, seule antidote à la peur, source de violence.


Post-scriptum :

si « être dans l'autre » répond à la définition de l'amour, notre rapport à l'alimentation se voit modifier en pensant à toutes ces formes de vie qui, à notre seul profit , y contribuent !

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 Sagesse et Aïkido

31/1/2014

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exercice périlleux que de parler de Sagesse !

       I ) En ce qui me concerne, je me suis donné comme définition de la sagesse : la capacité à (se) poser la bonne question. Celle-ci découlerait d'une part,

  • de l'apport des connaissances dont nous bénéficions de la part des autres

  • -de la nature de la situation en question , c'est-à-dire de sa raison d'être, en rapport étroit avec ce que nous sommes , ce que nous créons

  • l'expérience acquise ( la vieillesse?) ;

d'autre part 

  • de notre liberté que nous pouvons avoir de prendre de la « hauteur », de la « distance » face à l’évènement ;

  • de notre capacité à innover, et même à prendre des risques lorsque ne rien faire semblerait préjudiciable

  • et enfin de tenir compte de ce qui est possible en ce moment précis



Mais la pratique de l'aïkido nous amène t- elle pas, justement, à :

bénéficier de la contribution de nos partenaires dans ce qui aboutira à la réalisation de notre propre savoir faire

gérer un événement physique (ici une pseudo agression) qui découle d'une mise en situation convenue, celle-ci étant supposée pouvoir éventuellement survenir malheureusement ; mais alors ne serions nous pas nous-même l'auteur de cette mise en situation ?

acquérir un savoir faire lié à la répétition des gestes, et qui aboutira à l'expérience acquise avec l'ancienneté.

Notons, ici, que ces 3 composantes mettent à contribution notre corps physique.


Par ailleurs cette même pratique sollicite 3 autres composantes, du domaine de l'esprit, à savoir

le choix de l'état d'esprit dans lequel nous pratiquons notre art ; cet état d'esprit serait celui que nos devrions avoir en cas de menace réelle à notre intégrité :, recul de sécurité, évitement, non crispation, attitude sereine, non agressive, mais confiante !

l'analyse de la situation, c'est à dire, de quelle manière nous la ressentons ou refusons de la ressentir ; ce qui devrait se traduire corporellement par le fait de s'opposer ( souvent en pure perte) ou nous effacer complètement face à elle, afin qu'elle ne rencontre que le vide que nous faisons, dans lequel elle est engloutie ( on peut rêver...!)

la finalité de notre réponse, celle -ci étant tributaire de l'éventail de nos possibilités effectives, afin de répondre, si tel  est notre bon désir, d'une manière adapté, proportionnelle, à l’agression , ou, à l'opposée violente, sans concession aucune.

    II) Le ki :

Lorsque l'on se penche au dessus de l'eau du lac, le reflet de notre visage n'apparaît si, et seulement si, :

-l'eau est claire

-les rayons du soleil frappent la surface de l'eau selon certaines incidences ; trop rases ou trop verticales , l effet disparaît ;

Ceci est lié à la juxtaposition de 2 milieux aux capacités de réfringence distinctes, constitués pour l'un de molécules d'eau et , pour l'autre de l'air. Cette juxtaposition constitue une interface;celle-ci n'existe que par le fait de la juxtaposition ! Elle n'existe pas par elle-même ; Mais il s'en suit un effet miroir !

Il en est serait de même du ki :la dynamique de l'esprit et de la matière, à nos yeux animée ou non, constiturait l'interface appelé Ki ; cette métaphore me permet de comprendre en quoi le vide, ( l'interface qui n'existe pas par lui-même) serait le support de la plénitude, de l'énergie, de la vie...;

Cette lecture est matérialiste, scientifique ; je pourrais inversement, présupposer que c'est l'interface qui séparerait le tout en 2 milieux distincts ; il serait la source des plans physique et psychique ; ainsi ceci répondrait à une approche énergétique métaphysique.

En ce qui me concerne, les 2 sont conjointes : le psychisme ( créationniste) évoluerait vers la matière et la matière ( évolutionnisme) vers les sphères psychiques,( rejoignant par là les conceptions de Teillard de Chardin) ; ces 2 types de dynamique étant pour moi, par essence, toutes les 2 spirituelles puisqu'en évolution



Les exercices de respiration qui commencent l'échauffement de Senseï Tamura, basés sur l'expulsion total de l'air des poumons, créent un vide interne tant physique, que, ipso-facto, psychique, ce qui ouvre un champ, une interface où se logerait le ki.






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 Corps et Esprit

30/12/2013

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Citation de Senseï Tamura :


« l'homme est ensemble corps et esprit. Il faut les deux pour que l'on puisse commencer à parler de l'homme. L'esprit anime le corps tout comme le corps nécessaire pour animer l'esprit . La fonction des budo est de maintenir l'équilibre entre corps et esprit au plus juste . Il n'existe aucune pratique qui puisse entrainer l'esprit sans intervention du corps , pas plus qu'il n'existe de pratique physique sans que l'esprit ne soit présent »

(propos de Tamura Senseï ; revue Shumeikan n°5 ; juin 2010)



En ses derniers jours de l'année, chers membres de l'association Orange Aïkido Club, AOC de millésime 2013, je vous formule des vœux de plénitude en tous domaines pour le prochain millésime 2014.



ps : Le bureau de l'AOC m'a confié la rédaction des éditoriaux mensuels de ce site ; je me permettrais dorénavant, de vous y proposer, en relation bien sûr avec notre art martial, mes réflexions le concernant, abordées sous l'angle de thématiques de mon choix. Si elles devaient trouver un quelconque écho chez certain, qu'il me soit renvoyé pour m'enrichir.

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  La structure associative de l'aïkido français

18/11/2013

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L'aïkido français est représenté par 2 fédérations ce qui est un cas particulier voire une anomalie du monde associatif sportif français, car ce dernier est subordonné au Ministère de la Jeunesse et des Sports et de la Vie Associative, qui ne délègue ses compétences, sous surveillance, qu'à une structure associative par discipline, portant alors la dénomination de fédération. Néanmoins, afin de rentrer dans les clous de la norme, ces 2 fédérations (la FFAAA et la FFAB à laquelle notre AOC adhère) sont regroupées au sein d'une structure, la CSDGE.

La fusion en une seule fédération n'a pu se faire, dans la fin des années 70, pour plusieurs raisons, notamment :

- la difficulté pour certains enseignants d'aïkido de quitter la Fédération Française de Judo et Discipline Associées : en effet, pour répondre à la norme ministérielle les aïkidokas se devaient d'être hébergés au sein d'une fédération ; en contrepartie la FFJDA bénéficiait des subventions du ministère au prorata de ses adhérents, sans pour autant , toute proportion gardée, les répercuter à sa composante aïkido ; de ce fait cette dernière se trouvait pénalisée quant à la formation des professeurs et la venue d'experts.
En quittant la FFJDA, nombreux enseignants d'aïkido pouvaient craindre de perdre, par rétorsion, l'accès (gratuit ou payant) aux dojos détenus très majoritairement par les judokas.

- l'émergence de 2 personnalités phares de l'aïkido en France :

  • Christian Tissier, à son retour du Japon où il séjourna 6 années, autour duquel se sont regroupés les enseignants évoqués ci-dessus, devenant par la suite la FFAAA ;
  • Senseï Tamura, délégué par l'Aïkikaï, (en quelque sorte la maison mère japonaise de l'aïkido) dirigée alors par Kishomaru Oeshiba, fils d'O Senseï, le fondateur de notre art. 

- et, pour simplifier le tout, Tamura Senseï, élève direct de O Senseï, ne pouvant pas/ ne voulant pas être placé sous l'autorité d'un Conseiller Technique National, dont la nationalité ne pouvait statutairement pour les fédérations qu'être française, ce qui lui en interdisait la fonction.

C'est autour de Senseï Tamura que les transfuges de la FFJDA se regroupèrent en ce qui devint par la suite, la FFAB.

La conséquence de ce changement se retrouve dans la conception de la pratique de l'aïkido :
-  à  la FFAB,  il n'y a qu'une seule directive : celle insufflée par Tamura Senseï qui, il faut le dire, a été reconnu par les plus grands senseïs et l'aikikaï, comme étant une des plus hautes références en aïkido

Pour être un tant soit peu complet, la FFAB a également abrité en son sein d'autres courants minoritaires.

- En ce qui concerne la FFAAA, les experts et les courants ont fleuri, et la pratique de l'aïkido a pris des voies de recherche diverses et variées, selon les références choisies (d’ailleurs, très souvent japonaises) par les enseignants, quand ce ne sont pas les leurs propres....

Les 2 fédérations ne manquent pas d'arguments pour défendre,  leurs points de vue...

Pour finir, voici  l'organisation administrative de l'aïkido français ; elle  se décline en 4 strates :
-  ministérielle, en lien avec la CSDGE qui regroupe en son sein FFAAA et FFAB
- régionale, avec les ligues (la ligue de Provence en ce qui nous concerne), en relation avec le Conseil Régional ;
- départementale, avec, quand il existe, le Comité Départemental, en relation avec le Conseil Général ;
- et la ville, en lien avec les clubs.
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La chute    

10/10/2013

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Il est tombé par terre c'est la faute à Voltaire,

le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau !



Eh, oui ! Nous allons parler de la chute !

Inconsciemment la chute évoque à la fois une situation clownesque exposant souvent sa victime à la dérision, mais aussi dramatique, avec l'emblématique fracture du col du fémur de la personne âgée.



Qu'en est il en aïkido ?

Pour le spectateur non averti, l'aïkido se résume à des projections, à une quantité de chutes. Or , dérision et conséquences dramatiques ne sont pas ,de prime abord, à proprement parlé des thèmes susceptibles de donner envie de s'initier à l'aïkido.

Sauf,.... sauf si, à ce spectateur, il lui est donné de percevoir la facilité, le plaisir, la propension à rouler que les pratiquants chevronnés manifestent au cours de la pratique ! En effet, l'apprentissage de l'aïkido amène à être en mesure, dans quelque position corporelle que ce soit, à se recevoir, -qui de plus est, sur un sol souple,- sans se blesser et, dans la foulée, se relever, avec aisance ,grâce et souvent....sourire aux lèvres.



Comment cela se fait-il ?

Ceci est du ressort de la pratique des ukemi, mot japonais signifiant « réception avec le corps », ou encore « brise-chute », prenant très souvent la forme d'une roulade. C'est d'ailleurs ce terme que j'emploie durant les cours, notamment des débutants, afin de ne pas favoriser l’émergence du passif contenu dans l'inconscient collectif en rapport avec la dérision, le tragique de la situation.



Et que dire de la Chute Originelle ! S'en relève-t-on ?



Cette transition me permet d'aborder, ici, la lecture symbolique de l'enchainement roulade-redressement ; cent fois...., mille fois.... sommes -nous, plus ou moins, contraints d'aller au sol, cent-une...., mille-une fois ...nous nous redressons, prêt à une nouvelle expérience, un nouveau départ.

N'est-ce pas une chance que de pouvoir acquérir cette faculté de se redresser, rebondir sans brulure narcissique ; n'est-ce pas, qu'on soit adulte ou enfant, une carte supplémentaire pour affronter les vicissitudes incontournables de la vie ?

A ce sujet, Toshiro Suga, dans une interview, mettait en évidence le fait que la capacité à se réceptionner au sol était une nécessité essentielle à la survie des samouraïs, leur offrant ainsi un échappatoire face à des situations des plus périlleuses ; là aussi, de douleurs narcissiques , il n'en était point question ! Chut


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 SHISEI                   

18/9/2013

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Ce mot signifie: posture correcte.

            Ce premier éditorial du club commence par ce terme, shiseï, avant même ceux d'atémi et irimi, que, Senseï Tamura  désignait comme étant ceux qui qualifient la pratique de l'aïkido. Il est la condition sinae qua non, indissociable, d'une pratique juste de l'aïkido; elle rend la réalisation de toute technique belle.

Cependant ne vous méprenez pas sur ce dernier point! Senseï Tamura disait qu'une technique est belle parce qu'elle est juste, mais non juste parce qu'elle est belle. 

En ce sens le shiseï contribue pleinement à la justesse de la technique, et ainsi à sa beauté.

C'est pourquoi, dès le premier cours, j'ai désiré vous initier au boken, car je suis sûr qu'il nous modèle à son image:

  • en redressant notre menton, et donc notre tête, nous retrouverons la cambrure du boken
  • la finesse de sa ligne se transcrit dans notre posture du fait même de sa prise en main; la tenue du boken matérialise le positionnement exact 
  • des mains, légèrement en pronation, légèrement fermées , doigts serrés, 
  • des coudes,  prés du corps 


 sans fioriture !


Il n'y a pas mieux pour visualiser l'axe selon  lequel nous évoluons, car c'est l'axe de la plus forte concentration de notre énergie lorsque nous nous mouvons; voler cet axe à « l'adversaire » (en l’occurrence sur  le tatami, le partenaire aïte), c'est déjà le mettre en faiblesse.

Le terme de shiseï est donc incontournable tant sur le tatami que dans la vie de tous les jours, par la symbolique qu'il véhicule en infiltrant, à partir de notre attitude physique,  notre nature psychique.
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